Bonjour tout le monde !

 

 

 

 

 

 

 

 

Entrez, je vous attendais….

 

Bienvenus à vous tous, enfants de mon monde

 

 

 

 

 

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(suite…)



Au seuil de ma porte

Entre donc mon âme

ne vois-tu pas que je t’attends

Entre et souffle sur la porte

Qu’elle claque et que je sache

Que je ne t’ai pas perdu définitivement

Entre et claque la porte.

 



Lecteur merci

Lecteur merci dans Poesie highlanderq



Te montrer du doigt?

 

 

 

 

 

 

 

 

Te montrer du doigt?

 

 

 

Non, non et pourquoi te montrer du doigt?

J’avais oublié que tu n’étais qu’un homme

Aussi perdu que moi, en somme

Et chacun  voulait que bonheur soit

 Dans sa bulle, le rêve entre les cils.

 

Je ne te montre du doigt mais sache

Que tu as tué mes voeux et ma joie

Effacé mon sourire, mon rire et plus

Tu as brisé mon âme et cassé ma plume

J’ai failli mourir si ce n’était ma foi.

 

Je ne te montre du doigt, non mais pourquoi ? 

Je ne peux te dire que merci pour la gifle

Qui du nord, sur mon visage siffle

Et le froid et le gel et l’hypocrisie

Ont pu me montrer les amis des ennemis

Non te montrer du doigt, mais pourquoi? 

 

Tu es un lâcheur, un drôle de menteur

Quelle aurait été ma vie si je t’avais suivi? 

Je ne suis pas née de la dernière pluie

Et de la vie j’ai appris à reconnaitre un leurre

E t qu’importe  si je pleure, je sais que c’est fini.

 

Je vais sûrement refaire ma vie

Mais sois en sur jamais avec toi

Je ne te hais pas, je ne te méprise pas

T u n’es plus rien puis que je ne t’aime pas

Je t’efface chaque jour de mon esprit

Ce lieu que tu voulais tant habiter.

 

Toi qui cherche la vérité sur la nature humaine

Regarde cette copie rendue

C’est un brouillon de toi ,  lis et relis

Et note bien combien tu t’es trompé

Va, nous ne serons jamais demain.

 

 

 

 



La clé

La clé outil_090

 

 

 

MDP

 

 

 

Tu m’avais donné la clé

et je me m’étais promenée

 

dans ton jardin secret.

Je te vivais chaque instant

 

Je sais tout de toi

Je sais tout d’elle

Surtout que vous êtes sorciers.


 



Au seuil de ma porte

 

 

 

 

 

 

 

Au seuil de ma porte

Il  y a ton ombre

une dentelle de mots

Qui joue dans l’air

effaçant le sombre

 

 

 

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La solitude

 

 

 

 

 

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Loin du monde.

 

 

 

 

 

Entrez, mes souvenirs, ouvrez ma solitude !
Le monde m’a troublée ; elle aussi me fait peur.
Que d’orages encore et que d’inquiétude
Avant que son silence assoupisse mon coeur !

 

Je suis comme l’enfant qui cherche après sa mère,
Qui crie, et qui s’arrête effrayé de sa voix.
J’ai de plus que l’enfant une mémoire amère :
Dans son premier chagrin, lui, n’a pas d’autrefois.

 

Entrez, mes souvenirs, quand vous seriez en larmes,
Car vous êtes mon père, et ma mère, et mes cieux !
Vos tristesses jamais ne reviennent sans charmes ;
Je vous souris toujours en essuyant mes yeux.

 

Revenez ! Vous aussi, rendez-moi vos sourires,
Vos longs soleils, votre ombre, et vos vertes fraîcheurs,
Où les anges riaient dans nos vierges délires,
Où nos fronts s’allumaient sous de chastes rougeurs.

 

Dans vos flots ramenés quand mon coeur se replonge,
Ô mes amours d’enfance ! ô mes jeunes amours !
Je vous revois couler comme l’eau dans un songe,
Ô vous, dont les miroirs se ressemblent toujours !

 

 

 

 

Marceline Desbordes-Valmore.
(1786-1859)

 

 

 

 

 

 



Les mains d’Elsa

 

 

 

 

Les mains d’Elsa

 

 

Donne-moi tes mains pour l’inquiétude
Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé
Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d’émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m’envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j’ai trahi quand j’ai trésailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D’une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d’inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s’y forme
S’y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.

 

Louis aragon

 

 

 

                       Extrait du « Fou d’Elsa »,



Ton image peuple ma solitude

 

 

             

 

 

  Ton image peuple ma solitude.

 


Ton image en tous lieux peuple ma solitude.
Quand c’est l’hiver, la ville et les labeurs d’esprit,
Elle s’accoude au bout de ma table d’étude,
Muette, et me sourit.

A la campagne, au temps où le blé mûr ondule,
Amis du soir qui tombe et des vastes couchants,
Elle et moi nous rentrons ensemble au crépuscule
Par les chemins des champs.

 

Elle écoute avec moi sous les pins maritimes
La vague qui s’écroule en traînant des graviers.
Parfois, sur la montagne, ivre du vent des cimes,
Elle dort à mes pieds.

 

Elle retient sa part des tourments et des joies
Dont mon âme inégale est pleine chaque jour ;
Où que j’aille, elle porte au-devant de mes voies
La lampe de l’amour.

 

Enfin, comme elle est femme et sait que le poète
Ne voudrait pas sans elle oublier de souffrir,
Lorsqu’elle me voit triste elle étend sur ma tête
Ses mains pour me guérir.

 

Charles Guérin.
(1873-190
7)



Dis quand reviendras-tu?

 

 

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Je reste seule et je pense à toi

 

Je ris et je pleure

 

Sans savoir vraiment

 

Que la vie n’est qu’un leurre.

 

 

 



La tête à l’envers



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